• Bulletin d’information – mis à jour le 11 avril 2021, 16 h 30
• Foire aux questions
• Formulaire d’engagement pour retour à l’école
Conformément à la demande du ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSS du Val-des-Cerfs) a procédé à des tests de mesure de dioxyde de carbone (CO2) dans l’ensemble de ses établissements. Le taux de CO2 est un indicateur révélateur de la qualité de l’air dans un espace intérieur.
Pour des fins éducatives, le MEQ vise une cible de 1 000 parties par million (ppm), tout en jugeant acceptables les concentrations de CO2 de moins de 1 500 ppm. À titre de comparaison, la CNESST exige un taux maximal de 5 000 ppm dans les établissements de travail pour un environnement sécuritaire.
Il est primordial pour nous d’assurer la qualité de l’air dans nos établissements pour la santé et la sécurité de nos élèves et de notre personnel. Cette priorité prend d’autant plus son sens en cette période exceptionnelle.
Les concentrations de CO2 généralement rencontrées dans les classes ne présentent pas de risque direct sur la santé des occupants. Ces tests visent plutôt à mettre en place des actions pour améliorer la qualité de l’air dans les classes, si nécessaire.
L’opération a eu lieu entre les mois de décembre 2020 et de février 2021.
Les tests ont été effectués selon les directives ministérielles. Un échantillonnage des taux de CO2 a été fait pour chaque type de classes dans tous nos établissements. Au total, ce sont entre 4 et 10 classes par établissement qui ont été ciblées. Le taux de CO2 a été mesuré à trois reprises dans chacune de ces classes durant une période de cours : avant le début du cours, au milieu du cours et avant la fin du cours.
Au total, ce sont 1073 mesures qui ont été prises dans 361 classes. Les résultats des tests démontrent de très bons résultats.
Taux de moins de 1 000 ppm
Taux de 1 000 à 1 499 ppm
Taux de 1 500 à 1 999 ppm
Taux de plus de 2 000 ppm
Vous pouvez consulter l’ensemble des résultats pour chaque établissement ici.
Afin d’assurer une qualité de l’air optimale dans les classes, des ajustements ont été apportés à certains systèmes de ventilation mécanique et des rappels de l’application des mesures prescrites quant à l’ouverture des fenêtres et des portes dans les établissements dotés d’une ventilation naturelle ont été effectués.
Le contexte pandémique, le retour en classe des élèves à l’automne et la saison hivernale ont soulevé certaines préoccupations quant à la qualité de l’air dans les établissements scolaires. Le ministère de l’Éducation a donc émis une directive auprès des centres de services scolaires afin qu’ils effectuent des analyses de la qualité de l’air dans l’ensemble des établissements avant le 15 mars 2021.
Santé Canada a établi un seuil de confort à 1000 ppm. Même si le ministère de l’Éducation juge acceptables des concentrations inférieures à 1500 ppm, il a invité les centres de services scolaires à viser la cible de 1000 ppm. Soulignons que lorsque la concentration de CO2 atteint 2 000 ppm, des actions doivent être entreprises dans un délai d’une semaine.
Quatre à dix classes permettant de bien représenter l’ensemble du bâtiment doivent être sélectionnées, en intégrant une classe par type de classe identifié. Plus de classes peuvent être testées si cela s’avère nécessaire. Le type de classe fait référence à la configuration des classes, soit l’orientation par rapport au vent et au soleil, l’étage sur lequel elle se trouve, le nombre de fenêtres, le type de ventilation, etc., et aux occupants de la classe (niveau scolaire, nombre d’occupants, etc.). Si une classe présente des résultats problématiques, des mesures correctives doivent être appliquées à toutes les classes similaires et des mesures devront être reprises dans toutes ces classes à la suite de la mise en place des actions correctives.
L’échantillonnage peut se faire dans d’autres locaux de l’école, mais au moins quatre classes doivent être testées dans chaque bâtiment.
À noter que le ministère de l’Éducation juge acceptables des concentrations inférieures à 1500 ppm. Cependant, il a invité les centres de services scolaires à prendre des mesures afin que la concentration soit égale ou inférieure à 1000 ppm. Soulignons que lorsque la concentration de CO2 atteint 2000 ppm, des actions doivent être entreprises dans un délai d’une semaine.